Sénat : Amendement écologiste sur le cannabis rejeté — Les vrais criminels ne sont pas ceux que vous croyez.
Le Sénat a encore frappé. Ce 21 novembre 2024, nos sages sénateurs ont balayé d’un revers de main un amendement écologiste visant à introduire une accise sur le cannabis pour financer notre Sécurité sociale. Une belle occasion manquée de réguler un marché qui échappe à tout contrôle et de soulager les finances publiques.
Mais au-delà de cette énième démonstration d’immobilisme, une vérité dérangeante mérite d’être rappelée : les criminels, ce ne sont pas les consommateurs. Ce sont ceux qui maintiennent en place cette prohibition criminogène, ou pire, qui la soutiennent activement.
Une prohibition qui ne protège personne
Depuis des décennies, les gouvernements successifs s’entêtent à diaboliser les consommateurs, comme si la seule existence de lois répressives suffisait à dissuader qui que ce soit. Les faits sont là :
- La France reste en tête de la consommation de cannabis en Europe.
- Les adolescents français sont les plus exposés à un marché noir non régulé.
- Les millions d’euros générés par ce marché alimentent les mafias et les trafics, sans aucun retour pour la société.
Alors, qui est vraiment responsable de ce chaos ? Les usagers qui roulent un joint dans leur salon ou les élus qui ferment les yeux sur les ravages de leur politique stérile ?
Des élus complices, volontaires ou non
Certains élus plaident l’ignorance, d’autres la prudence. Mais qu’on soit clair : ne rien faire, c’est être complice.
- Ceux qui refusent d’ouvrir le débat sont les premiers responsables du maintien d’un système criminogène.
- Ceux qui soutiennent activement la prohibition portent une responsabilité encore plus lourde : ils encouragent, en connaissance de cause, un système qui enrichit les trafiquants, met en danger nos jeunes et gaspille des ressources publiques dans une répression inefficace.
Un jour, ils devront rendre des comptes
Les temps changent. Partout dans le monde, des pays légalisent le cannabis et en récoltent les bénéfices économiques, sanitaires et sociaux. En France, les élus qui s’accrochent à ce modèle archaïque devront bientôt s’expliquer.
- Pourquoi avoir ignoré les preuves accablantes de l’échec de la prohibition ?
- Pourquoi avoir laissé prospérer un système qui nuit à la société tout entière ?
- Pourquoi avoir criminalisé des citoyens pour leur consommation personnelle, tout en protégeant un marché noir aux conséquences désastreuses ?
Ces élus pensent peut-être qu’ils sont à l’abri de tout reproche. Mais l’histoire jugera sévèrement leur inaction, leur lâcheté ou leur aveuglement volontaire.
Nous n’oublierons pas
Au CIRC, nous ne nous battons pas seulement pour la légalisation, mais pour la justice et la vérité. Nous ne laisserons pas ces élus se réfugier derrière des excuses bancales ou des promesses vides. Un jour prochain, la société leur demandera des comptes.
Et ce jour-là, nous serons là pour rappeler leurs choix. Ce ne sont pas les consommateurs qui doivent être pointés du doigt, mais ceux qui, par leur inaction ou leur soutien actif à une politique criminogène, ont délibérément tourné le dos à une solution rationnelle et humaine.
L’avenir appartient à ceux qui osent changer les choses. Pas à ceux qui les laissent pourrir.
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