Louis Bertignac dit tout de ses addictions, dans un podcast d’Europe 1. Le guitariste du groupe Téléphone confie qu’il a commencé tôt et qu’il a essayé de nombreuses drogues.
Louis Bertignac n’a plus rien à cacher. A 68 ans, l’artiste a décidé de jouer la carte de la sincérité lors de son passage dans le podcast Addiktion du médecin Laurent Kalika. Afin de sensibiliser les auditeurs aux dangers de la drogue, l’ancien guitariste du groupe Téléphone a expliqué qu’il avait lui-même déjà « tout » testé.
« J’ai essayé un peu de tout »
« J’ai essayé un peu de tout, toutes les drogues dures pour commencer, mais genre essayé, juste une fois chacune », raconte d’abord Louis Bertignac. « J’ai essayé l’héroïne, la morphine et la cocaïne en shoot. J’avais 17 ans, j’étais en première ou en terminale, je ne sais plus », poursuit l’artiste qui assure qu’il voulait « savoir de quoi il s’agissait vraiment » car il avait un « esprit scientifique ». « Ce n’était pas pour m’accrocher, juste pour tester le truc. Et en fait, il y a aucun de ces trois essais qui m’ont plu », explique-t-il.
« J’avais quand même peur que ça m’abîme »
A l’époque, Louis Bertignac adorait « les clopes déjà, et le cannabis, juste après je m’y suis mis ». « C’était habituel. J’allais chez les potes, on fumait un pétard. C’était devenu une habitude », raconte-t-il dans l’épisode du podcast. Quelques années plus tard, le guitariste a redécouvert l’héroïne. « C’est un copain qui m’a fait découvrir l’héroïne en sniffant et avec des petites doses. Et là, ça me faisait moins peur et j’avoue que j’ai aimé la sensation que ça m’a apportée », confie-t-il.
Louis Bertignac ne supportait pas d’être « défoncé » pendant les concerts
Louis Bertignac a fini par consommer de manière régulière cette drogue dure. « Je pense que le quart de gramme me durait facilement une semaine, voire dix jours. C’était des toutes petites quantités, des petites lignes, quand les copains se faisaient une grande ligne de dix centimètres, la mienne c’était un centimètre parce que j’avais quand même peur que ça m’abîme », explique-t-il à Laurent Kalika.
Si la tentation de consommer de la drogue en coulisses de ses concerts avec Téléphone était immense, Louis Bertignac ne cédait pas. « Quand j’étais avec Téléphone, à l’époque où j’étais vraiment dans l’héroïne, j’allais jamais répéter défoncé, et quand je partais en tournée, c’était justement la décroche. Je reconsommais quand la tournée était terminée et que je rentrais à Paris, sinon jamais », révèle l’artiste. « Pendant Téléphone, chaque départ en tournée, c’était une occasion de décrocher. Alors pendant les deux/trois premiers concerts, je suais beaucoup et j’étais un peu fébrile, comme quand on décroche », précise Louis Bertignac, qui a arrêté l’héroïne, le cannabis mais aussi la cigarette. La star s’est aujourd’hui fixé l’objectif de stopper le tabac.
Hélas, sa consommation de drogues a eu des effets néfastes pour sa santé. Invité de l’émission En aparté diffusée sur Canal+, le 16 juin 2022, Louis Bertignac avait révélé avoir « chopé une hépatite C », ce qui l’a poussé à arrêter de prendre de l’héroïne et du cannabis : « Je m’en suis rendu compte trente ans après. Je ne peux pas dire que je regrette parce que ça fait partie de ma vie, c’est comme ça », avait-il conclu.