COMMENTAIRE DU CIRC : inconscient, probablement, dans le coma après avoir « frôler la mort » ou de « graves problèmes au cerveau », il ne faut pas pousser. Il est néanmoins inconséquant de proposer un « gâteau de l’espace » à des novices non informés de ce qu’ils consomment car s’ils se trouvent être gourmands et la pâtisserie réussie, les risques de surdoses sont d’autant plus probables.
Le 27/06/2019
L’un des salariés de l’entreprise Cochonou de Saint-Symphorien-sur-Coise avait été transporté à l’hôpital de Saint-Etienne.
Plusieurs salariés ont eu de graves problèmes de santé à la suite de l’ingestion de cannabis au sein de l’entreprise Cochonou à Saint-Symphorien-sur-Coise lors d’un goûter de fin de mission d’un intérimaire. La drogue était dissimulée dans un gâteau réalisé par le jeune homme.
Près d’un mois après l’intoxication, Jean* se remet difficilement de l’épisode survenu dans la nuit du 31 mai au 1er juin.
Alors qu’il participe avec une dizaine d’autres collègues à un pot de départ, il a de plus en plus de difficultés à marcher. Puis, c’est sa bouche qui s’assèche. Face à la soudaine fatigue, il décide de prendre l’air avec un autre salarié. Mais les symptômes s’amplifient. Jusqu’au malaise. La suite lui est rapportée.
Intoxiqués au cannabis
« Je suis tombé dans le coma. Plusieurs véhicules de pompiers sont venus en pensant d’abord à une fuite de produits chimiques. L’hélicoptère m’a transporté en urgence absolue. Ils me voyaient partir petit à petit. J’ai été transféré à l’hôpital Lyon Sud. Je me suis réveillé, intubé, le lendemain après-midi. »
Un autre salarié est transporté à l’hôpital de Saint-Étienne après avoir connu de graves problèmes au niveau du cerveau. Dans les deux cas, le personnel soignant est formel : il s’agit d’une intoxication au cannabis.
Très vite, le lien est effectué avec le gâteau mangé quelques heures plus tôt et confectionné par le jeune intérimaire. « Si j’avais su qu’il y en avait, je n’en aurais pas mangé, je suis contre tout ça. Quand on voit les séquelles, on a frôlé la mort. »
En arrêt depuis cette drôle de soirée, l’homme a déposé plainte. Interrogée, l’entreprise n’a pour le moment pas communiqué sur les faits.