Publié le 16 Août 2020 | par Zamnesia.fr
Pendant des années, fumer seul était entouré de préjugés — mais vous pourriez être surpris de savoir que les avantages sont plus nombreux que les inconvénients !
On est tous passé par là : envie de fumer, mais personne sous la main. « Bon, ben on dirait que je peux pas fumer alors », pourriez-vous penser, surtout après avoir entendu tout ce qu’on dit sur ceux qui fument seuls. Par le passé, fumer seul était considéré comme un signe de dépendance, ou même un facteur contribuant à la psychose, mais cette manière de penser rétrograde a été fortement remise en question ces dernières années. Alors que les études datées voient leur pertinence réexaminée et que de nouvelles études continuent de dévoiler le potentiel du cannabis et de ses composés moléculaires, il semble que la fumette en solo pourrait bien avoir plus d’avantages que d’inconvénients.
Dans tous les cas, quand on fume en compagnie de soi-même, il y a quelques bonnes pratiques à garder en tête. Nous allons vous présenter ici les statistiques, les avantages et les modalités pratiques pour planer en solo.
SEUL, MAIS PAS UN CAS ISOLE
Malgré les préjugés qui accompagnent le fait de fumer seul, le nombre de consommateurs de cannabis solo est en réalité plus important que vous ne l’imaginiez peut-être. Presque la moitié de tous les fumeurs de joints de Californie et 42% de ceux du Colorado sont déjà des planeurs solitaires. Ricardo Bac, du Daily Beast, pense que le phénomène tire ses racines de la prohibition de l’herbe et que ces chiffres vont forcément diminuer. Mais il ne s’agit que d’une conjecture et, alors que la légalisation pourrait en effet provoquer une augmentation de la fumette en société, cela ne remet pas en question tous ceux qui aiment déjà fumer seuls. Et oui, fumer en solo est en réalité un choix bien plus attractif que ce que l’on veut faire croire.
LES AVANTAGES A PLANER EN SOLO
Pour entendre une opinion digne de confiance en faveur de la fumette solitaire, tournez-vous donc vers Carl Sagan ! L’astronome et astrophysicien a publié un essai de manière anonyme dans un livre intitulé Marijuana Reconsidered en 1971, sous le pseudonyme de « Mr. X ». Dans l’essai, il parle de la manière dont le cannabis aide son introspection et lui permet de trouver des opinions personnelles de grande valeur. Il affirme ressentir « … un sens de l’absurde différent, une conscience joyeuse et merveilleuse, qu’on nous entraîne tout au long de la vie à négliger, à oublier et à sortir de notre esprit. »
Bob Marley ressentait quelque chose de similaire, en déclarant « quand on fume l’herbe, elle nous révèle à nous-même ». Il ne dit pas que l’herbe fait prendre conscience de soi de manière intrinsèque. Il parle plutôt de la manière dont nos inhibitions s’effondrent quand on fume. A moins que l’herbe ne vous rende paranoïaque ou anxieux, le « moi planant » a tendance à battre le « moi sobre » sur le terrain de l’ouverture d’esprit et de l’abandon des limitations personnelles. Avec ces obstacles mis de côté, l’herbe peut aider l’individu à s’explorer lui-même, indépendamment des performances sociales. On peut apprendre sur soi-même dans un cadre social, c’est sûr. Mais le soi intérieur est toujours masqué lorsqu’on se livre à une performance sociale. Même avec nos amis les plus proches et avec notre famille, la véritable introspection est impossible lorsqu’on est en train d’interagir. Pour cette raison, il n’y a pas de meilleure façon d’explorer le vrai soi que de s’asseoir seul et de briser ses propres barrières.
COMMENT PROFITER AU MIEUX EN FUMANT DE L’HERBE TOUT SEUL
Bon, passons aux choses amusantes ! Voici comment faire pour fumer de l’herbe en solo ainsi que quelques suggestions sur des activités à faire en planant !
SE PROCURER LES BONS ACCESSOIRES
Pour les éléments essentiels afin de fumer de l’herbe, il vous faudra un grinder et soit des feuilles, soit un accessoire pour fumeur en verre. On dit soit/soit, mais la plupart des fumeurs ont déjà les deux sous la main, selon la situation. Pour le premier choix, il vaut généralement mieux des feuilles avec des cartons. Les cartons sont optimisés pour faire un filtre et vous faciliteront la tâche pour rouler et pour fumer.
Pour l’accessoire en verre, suivez donc vos envies, mais un bang ou un bubbler (à savoir tout accessoire contenant de l’eau) seront les plus doux pour vos poumons (s’ils sont régulièrement nettoyés, bien sûr).
Le grinder est essentiel, d’après nous, dans les deux cas. Sa matière importe aussi : les grinders en plastique fonctionnent, mais les grinders en métal sont de loin supérieurs.
Pour une session fumette rapide, il nous faut insister sur la recommandation d’une bonne pipe à une bouffée. Vous profiterez au mieux de chaque bouffée, ce qui vous permettra de faire durer bien plus longtemps vos réserves.
Enfin, pour ceux qui ne savent pas rouler, mais qui veulent toujours fumer un joint, une rouleuse peut sauver la vie. Elles existent dans toutes sortes de tailles et certaines sont même assez petites pour tenir dans la poche ! Tant que vous avez des feuilles, de l’herbe et une de ces machines, vous pourrez rouler un superbe joint.
PARTEZ A L’AVENTURE
Si vous fumez seul, pourquoi ne pas aller où vous voulez ? Tout le monde ne vit pas dans une région où il est possible de se promener en planant, mais ceux qui le peuvent ne devraient jamais négliger l’opportunité. Que ce soit juste une promenade le long d’un chemin, ou bien dans un parc, ou encore sur la plage ou en forêt (si vous avez de la chance), une aventure facile peut être le complément parfait pour le fumeur solitaire.
METTEZ-VOUS A L’AISE
Au-delà d’une aventure, rien de tel pour le corps et l’esprit d’un fumeur de joints que de faire une cabane avec des couvertures. Une cabane en oreillers marche aussi, bien sûr. Peu importe la méthode, que ce soit pour ajouter ou retirer des couches, le confort est la priorité numéro un. Après tout, vous n’êtes pas chez quelqu’un d’autre, vous n’êtes pas en soirée et vous n’êtes pas en extérieur. Pourquoi s’infliger une autre position que celle qui vous fait exactement envie ?
LAISSEZ-VOUS ENTRAÎNER PAR LA FRINGALE
En lien avec l’idée précédente, pour atteindre un confort maximum, avoir l’estomac bien rempli est nécessaire. C’est difficile quand il faut partager ses grignotages, mais quand on fume seul, on peut se transformer en glouton. Vous voulez quelques hamburgers et un grand milk-shake ? Faites-vous plaisir ! Une poignée de bonbons acidulés ? Pourquoi pas ?! Les seules limites sont votre portefeuille et votre estomac.
REGARDEZ ET ECOUTEZ CE QUE VOUS VOULEZ
Alors que vous êtes assis avec vos en-cas et vos boissons, mettez donc ce que vous voulez. Ecoutez le nouvel album de Carly Rae Jepsen, ou regardez la série entière des films Sharknado, sans que vos amis ne soient là pour vous juger. Plus besoin de se sentir coupable à propos d’un plaisir « coupable ». En plus de vous faire plaisir, il y a aussi un avantage à long terme. Quand vous avez carte blanche pour choisir ce que vous voulez écouter ou regarder, vous pouvez en apprendre beaucoup sur vos propres goûts, et au final sur vous-même en général.
ACCORDEZ-VOUS UN MOMENT DE RÉFLEXION
Ce qui nous amène à notre dernier point, dont nous avons déjà parlé plus haut. Quand on s’assied avec soi-même après avoir fumé, l’auto-examen devient plus honnête que d’habitude. Vous avez du mal avec votre ressenti vis-à-vis d’un ami ? Déterminez comment vous vous sentez vraiment quand il n’est pas là. Si vous avez l’impression de vous fixer sur les problèmes que vous avez avec lui, il pourrait bien y avoir un souci. Mais le problème était toujours là cependant, vous n’avez fait que le découvrir avant que les choses n’empirent.
Indépendamment des autres, vous pouvez aussi utiliser ces moments pour explorer comment vous vous sentez par rapport aux événements récents et votre approche de la vie. Est-ce que vous interprétez la vie de manière positive, ou bien avez-vous une vision négative ? Est-ce que vous profitez au mieux des opportunités, ou est-ce que quelque chose vous retient ? Toutes ces questions demandent une réponse. Heureusement, vous pouvez faire beaucoup de progrès en vous asseyant avec un peu d’herbe et en compagnie de vous-même.