L’acteur de Pirate des Caraïbes a déclaré qu’il agissait en parent responsable.
Nous sommes aujourd’hui au deuxième jour du procès opposant Johnny Depp au tabloïd anglais The Sun. Un événement particulièrement médiatisé qui fait suite à un article de 2018 dans lequel le journal le qualifie de « batteur de femmes ». Des allégations liées à son divorce tumultueux avec l’actrice Amber Heard avec lequel il a été marié de 2015 à 2017. La jeune femme était d’ailleurs présente en tant que témoin à la cour de justice royale de Londres.
Pour légitimer les propos de l’article, les avocats du Sun n’ont pas hésité à interroger Johnny Depp sur ses vieux démons. Ceux-ci ont notamment questionné l’acteur sur son addiction à la drogue et à l’alcool. L’acteur de 57 ans a confié avoir connu ses premières expériences avec la drogue dès l’âge de 11 ans, en consommant les pilules pour les nerfs de sa mère Betty. L’acteur qui a connu une enfance particulièrement compliquée a voulu éviter un tel schéma pour sa fille. Il affirme ainsi avoir initié sa fille à la marijuana dès l’âge de 13 ans, selon l’Evening Standard.
L’acteur a ainsi raconté avoir pris la décision avec sa femme, Vanessa Paradis, de donner de la marijuana de sa propre réserve à sa fille Lily-Rose Depp, aujourd’hui âgée de 21 ans. Le but étant que celle-ci ne consomme pas de drogue provenant d’un environnement non contrôlé. « Ma fille avait 13 ans et comme nous le savons tous, à 11, 12 et 13 ans, lorsque vous allez à une fête de lycée, vous êtes abordé par des gens », a-t-il déclaré. « Ma fille était à une fête et quelqu’un lui a passé le joint. Elle n’avait que 12 ans et elle a dit qu’elle ne savait pas quoi faire. J’ai dit : ‘Écoute, ma chérie, si tu es à une fête et que quelqu’un te tend le joint, prends le joint à la personne et passe-le à la personne suivante. S’il te plaît, n’essaie pas de prendre de la drogue avec des gens que tu ne connais pas’ », a-t-il continué.
L’acteur raconte donc avoir préféré attendre le moment où sa fille lui ferait confiance et se retrouverait dans ce type de situation pour l’aider à approcher au mieux l’expérience. « C’est une question de sécurité, c’est un père qui s’inquiète pour sa fille dans ce genre de situation, quand elle vient me voir et me dit ‘nous y sommes’ ». S’adressant directement à l’avocate Sasha Wass QC, il a ajouté : « Si c’est mauvais à vos yeux, je l’entends bien, mais j’ai élevé une fille et j’ai été un parent responsable en ce qui me concerne ».
Source : parismatch.be