POLICE PARTOUT, PCP NULLE PART !
Décidément, il n’est pas bon de critiquer l’institution policière, même s’il s’agit d’évoquer ses heures les plus sombres, si toutefois il en exista des plus « claires »…
Ce sont aujourd’hui nos camarades du Collectif Police contre la prohibition (PCP) qui en font les frais avec la suppression pure et simple de leur page sur le « réseau social » Facebook, qui n’a de social que le nom visiblement.
La raison ? L’odieuse publication d’un post où il était fait référence à la circulaire n°173-42 du 13 juillet 1942 émise par la Préfecture de police de Paris fixant les rafles qui s’en suivirent.
Quelles conclusions en tirer si ce n’est que la récente actualité pointant un « racisme systémique » des forces de l’ordre françaises, « soupçon » raillé par certain syndicats corporatistes et une mouvance très autoritaire d’agents particulièrement vindicatifs, pour n’en dire plus, semble se confirmer dans la confrontation historique de faits avérés, eux.
La police est de tout temps aux ordres, n’est-ce pas par ailleurs ce qu’on lui demande ? Dans un contexte paisible, nous ne pouvons que nous en réjouir. Mais dans celui d’une occupation militaire… ou de tensions sociales exacerbées, force est de constater qu’elle l’est aussi, soutenue par sa hiérarchie comme l’a démontré le sympathique Préfet Maurice Papon et à présent son digne héritier, M. Didier Lallement.
Il n’est pas bon non-plus, de rappeler certains événements comme la répression de manifestant.e.s pacifistes anticoloniaux dans les années 60, massacré.e.s par nos agents de la police républicaine. Et l’on évitera aussi d’évoquer les violences à l’égard de tous les mouvements sociaux qui se sont déroulés du XXème siècle jusqu’à plus récemment avec l’insurrection des Gilets Jaunes.
C’est aussi cette violence institutionnelle que dénonce, avec les injustices sociales consécutives d’un système politico-économique aux abois, le Collectif Justice pour Adama qui appelle à marcher ce samedi 18 juillet à 13h30 à partir de la gare de Persan-Bonvoisin à Beaumont-sur-Oise.
Parce que la recherche de stupéfiants est le prétexte à des centaines de milliers de contrôles d’identité dont sont principalement victimes les populations jeunes et ethniquement « marquées », le CIRC se joint à cet appel.
SANS LÉGALISATION, PAS DE JUSTICE !
SANS JUSTICE, PAS DE PAIX !
Fédération des CIRC