Son utilisation est souvent rattachée à une musique en particulier : le reggae. Et pourtant, les sportifs, les médecins et bien d’autres citoyens en font usage pour diverses raisons. Certaines de ces raisons étant nobles, de nombreux gouvernements ont alors choisi de revoir leur législation anti-cannabis.
La prohibition du cannabis dans le monde
La consommation du cannabis est illégale à travers de nombreuses contrées dans le monde. Les législations prises pour l’éliminer des habitudes ont pris forme dès la première moitié du XXe siècle. Les États-Unis seront la première Nation à mettre en place la Marijuana Tax Act, une loi de prohibition du cannabis votée en 1937.
Même si cette législation a de nombreux relents racistes, comme le reprocheront des contemporains à cette époque, à commencer par le maire de New York, elle a inspiré beaucoup d’autres pays, notamment la France.
La particularité du Marijuana Tax Act est qu’elle ne criminalisait pas le cannabis, mais taxait sévèrement toute la filière qui permettait son importation et son utilisation sur le sol américain.
L’aboutissement de la lutte anti-cannabis trouve sa portée internationale avec la convention unique sur les stupéfiants de 1961. Ratifiée par plus de 180 pays dans le monde, elle inscrit le cannabis sur la même liste que certaines drogues, à l’instar de l’héroïne, du tabac ou encore de la cocaïne.
Près de 80 ans après la première mesure d’interdiction, tous les pays s’entendent pour dire que la lutte contre la consommation du cannabis a été un échec. Les raisons sont en effet évidentes et portent plus sur les qualités reconnues de la plante que sur sa nocivité.
La consommation du cannabis à travers la planète
Le cannabis ou plus affectueusement Marie-Jeanne est une plante déjà utilisée depuis l’antiquité. Il était apprécié par l’élite romaine pour ses effets planants, par les Indiens pour la force dont ils en tiraient ou encore par les Chinois qui l’utilisaient pour soigner la malaria, la constipation et les douleurs rhumatismales.
Ces divers vertus et effets du cannabis n’ont pas disparu de la conscience collective malgré les luttes implacables menées pour son éradication de l’environnement public et privé.
Utilisé clandestinement, les mouvements reggae et hippie lui donneront une certaine popularité dans les années 1970 et 1980. La marijuana ou encore la granja sera massivement utilisée dans un but récréatif par des millions de personnes dans le monde et surtout en occident.
À ce propos, en 2020, l’ONUDIC estimait que près de 192 millions de personnes ont fait usage du cannabis au moins trois fois dans l’année. Un chiffre assez important, mais peut-être sous-estimé, qui fait du cannabis la drogue illicite la plus consommée sur terre.
En effet, le cannabis dont on dénonce les effets néfastes n’est pas que mauvais pour la santé. Dans le rapport Rocque, on pourrait d’ailleurs remarquer qu’il occupe une place plus qu’honorable face à certaines drogues comme les opioïdes, le tabac, l’alcool, la cocaïne, les Benzodiazépines, etc.
À ce titre, malgré les effets planants qu’il peut offrir à ses consommateurs, sa neurotoxicité est nulle, et les risques de dépendance physique/psychique sont faibles. Dans ce contexte, qu’a de si particulier le cannabis ou dame Marie-jeanne ?
Les vertus du cannabis connues depuis l’antiquité et vantées par des artistes, des sportifs et même des écrivains ont fait l’objet d’intenses études de la part des scientifiques. Il se révèle alors que le cannabis n’est pas qu’une simple plante. Il serait plutôt une panacée contre divers maux qui touchent l’homme d’un point de physiologique et psychique.
Les vertus du cannabis qui font sa popularité
Alors que paradoxalement à son interdiction, les États-Unis sont de loin le pays où se consomment le plus de cannabis sur la planète, suivis de la France et du Canada, c’est également là-bas que les premières études visant à isoler les différentes molécules de la plante ont été menées.
Il en ressort que deux composants sont les plus importants du cannabis : le CBD et le THC. Le premier est encore connu sous le nom de cannabidiol et serait la molécule de toutes les vertus du cannabis. Son isolation et la possibilité de renforcer sa concentration dans les différents chémotypes de la plante ont accéléré la légalisation du cannabis dans de nombreux pays.
Ainsi, on dira généralement que c’est le CBD qui est légal et non le cannabis lui-même qui contient l’autre composant, le THC. Celui-ci est responsable des effets planants que procure l’utilisation des différentes parties de la plante.
La législation en France par exemple reconnait l’usage du CBD, molécule non psychotrope du chanvre, à qui on prête des vertus relaxantes. Toutefois, il faut bien nuancer cet arrêté de décembre 2021 qui n’autorise que « des produits transformés en huiles, intégrées par exemple dans des produits cosmétiques, compléments alimentaires ou cartouches à vapoter », comme le rapporte le journal lesechos.fr.
Dans l’hexagone donc, il est impossible de commercialiser les fleurs et les feuilles de CBD en particulier, et celui du cannabis en général. Enfin, tous les produits contenant du CBD ne doivent pas contenir du THC au-delà d’un taux de 0,3 %. Si pour certains observateurs et acteurs du domaine, il s’agit d’un premier pas, certaines personnes estiment que cela est insuffisant.
À ce propos, il revient à toute personne désireuse de se procurer des produits contenant du CBD, de se rapprocher d’un Magasin CBD à Lausanne ou dans toute autre ville de France. Mais les achats sont également possibles en ligne. Le plus important est de se renseigner sur la légalité de la boutique ou de la plateforme en ligne. Cela vous évite d’acheter un produit de mauvaise qualité et dont le dosage CBD/THC n’est pas respecté.
Les nombreuses utilisations du cannabis
La plante de cannabis est utilisée sous différentes formes. Cela aura pour conséquence la diversité des noms par lesquels on la désigne.
Les fleurs (feuille)
C’est la partie la plus utilisée de la plante de cannabis dans le monde. C’est aussi celle-ci qui concentre le plus de cannabinoïdes (CBD, THC, etc.). Elle peut être utilisée en cuisine (optez ici pour une fleur concentrée en CBD) ; consommer sous forme de tisane ou fumer sous forme d’herbe.
Tous ces usages de la feuille vont lui valoir les noms suivants : la ganja, la beuh ou encore la weed.
La résine de cannabis
La résine de cannabis est obtenue par pressurisation des fleurs du chanvre, ce qui donne généralement une pâte dont les différentes couleurs varient en fonction du lieu de sa provenance. Ainsi, la résine rouge est originaire du Liban, celle marron provient du Maroc ; tandis que la résine noire au reflet vert est produite en Asie.
Cette diversité en matière de production donnera également à la résine ses divers noms. Le plus connu est haschich, mais on parle aussi parfois de kif ou encre de jaune.
L’huile de cannabis
Il faut distinguer ici, l’huile de chanvre, l’huile de THC et l’huile de CBD. La première est issue des graines du chanvre qui est pressé à froid afin d’en extraire la matière grasse. Les deux autres sont obtenues par extraction. Les parties utilisées au niveau de la plante de cannabis vont de la tige à la graine.
Le principe le plus important ici est la sélection du chemotype le plus intéressant en fonction de la molécule que l’on veut privilégier.
La légalisation du cannabis dans le monde
Au regard de tous les bienfaits reconnus au cannabis, mais surtout au CBD, l’une de ses molécules, la deuxième plus importante après le THC, quelques pays dans le monde ont revu leur législation.
La Corée du Nord : dans ce pays, le cannabis n’était déjà pas interdit. Il est donc possible de l’utiliser dans un but récréatif ou pour des soins de santé.
Excepté le cas coréen assez original, il faut souligner que l’Uruguay a par exemple dépénalisé l’usage du cannabis et sa commercialisation est pilotée par le ministère de la Santé du pays. Aux États-Unis, certains États de l’union reconnaissent l’usage légal du chanvre à partir d’un certain âge. C’est le cas du Colorado, le pionnier en la matière.
L’Argentine, les Pays-Bas, la Tchéquie, l’Australie, la Jamaïque ou encore le Cambodge ont également revu leur législation. Si l’usage récréatif n’est pas très toléré, l’utilisation de la plante magique à des fins thérapeutiques est désormais acceptée dans la plupart des pays sus-cités.
Une meilleure option pour un usage responsable dans ces pays serait par exemple de veiller à la production de plants avec un taux de cannabidiol élevé. Il faudra alors surveiller le choix de fleurs de CBD, ainsi que de toute autre partie du cannabis qui contient cette molécule sur le marché.
Dans le cas de la France, nous vous conseillons les boutiques LBV, un spécialiste du marché français du cannabis légal qui dispose de sa propre marque de CBD.