NOMINATION POUR LE PRIX NOBEL DE LA PAIX 2021
GRAND BOUQUET CANNABIQUE DE DÉFENSEURS DES DROITS HUMAINS ET DES CITOYENS
#AuChanvreCitoyens!
Laurent Sazy (1968), France, photographe de presse, militant du cannabis
Bio cannabique : Né le dernier jour des événements de 1968, dans la nuit de la reprise du travail le lundi 3 juin Paris 12è. Scolarité et enfance en Afrique Noire puis retour en France en 1981 pour le collège et découverte des premiers joints…vers 1983-84. Baccalauréat B et études en BTS com&pub puis service militaire puis formation en photographie de presse en 1990-91. Reporter-photographe pour plusieurs agences de presse françaises, couvre l’actualité française et internationale, de la cour de l’Élysée à la guerre au Nagorny-Karabakh, ou en Bosnie le siège de Sarajevo, la Libye de Kadhafi en 2011. Je documente aussi tout un travail autour du cannabis, des substances psychédéliques, l’iboga, la plante utilisée dans les rituels du Bwiti au Gabon ou l’ayahuasca.
Ado je préférais fumer que boire. J’ai découvert le spleen du hasch, la littérature (Baudelaire, Rimbaud), la musique reggae, folk, les grandes envolées psychédéliques des Doors ou de Pink Floyd, puis la techno et les musiques ethno. L’adolescence, c’était les découvertes, les filles, le corps de l’autre, l’amour, le sexe, la musique, les produits festifs, l’alcool, les drogues, le hasch, le shit, ce produit issu d’une plante qui me permettait de ressentir les choses d’une manière plus grande, plus profonde, d’élargir mon champ de vision, un « refuge » intérieur aussi face à la pression familiale de l’exigence de réussite. L’âge rebel !

’Le Monde’, Une herbe dans le vent, 2014

‘Le Monde’, Iboga, crédit photos Laurent Sazy

‘Marianne’, Ayahuasca, crédit photo Laurent Sazy

‘Bokayé !’ 2016 auto-publié chez Blurb – ‘Ngenza’ 2004 Presses de la Renaissance
(Bokayé, mon livre sur le rite gabonais du Bwiti Ngonde-Missoko , branche des devins-guérisseurs, thérapeutes de la forêt , tradi-praticiens. Ngenza, cérémonie de la connaissance, carnet de voyage photographique dans les rituels du Bwiti au Gabon avec un texte de l’ecrivain Vincent Ravalec.)
Motivation : Aux premières volutes de hasch, ce fut autre chose, un champ beaucoup plus intelligent, plus subtil, doux, s’ouvrait à moi et me permettait de comprendre les poètes maudits (Baudelaire, Rimbaud) et la littérature française depuis la fin du 19e jusqu’à aujourd’hui (Malraux et autres) jusqu’aux écrivains américains de la « beat generation ». Je suis de la génération Flash de Charles Duchaussoy ou de L’herbe bleue en France. Après dans ma vie professionnelle de reporter-photographe couvrant l’actualité des guerres (Karabakh, Sarajevo, etc.), le cannabis a toujours voyagé dans ma poche au bout du Monde, ou alors toujours un besoin d’en trouver sur place. Un refuge, un moyen de poser ma tension, un souffle à ma respiration, un œil ouvert sur la critique du Monde.
Comparé aux armes et à la violence de la guerre, les plantes sont la paix de l’humanité. Je peux en témoigner, mon parcours se situant entre guerre et paix.
Depuis j’ai compris comment le chanvre et le cannabis ont été utilisés et décrédibilisés par les politiciens et les pétroliers depuis la 2è Guerre mondiale (fin du chanvre remplacé par le plastique) et 1961, interdiction de l’usage des drogues.
J’ai compris le rôle de la prohibition, du contrôle des populations, la morale chrétienne de l’interdiction des plantes qui ouvrent la conscience, etc. Je ne trouve pas d’effets néfastes au cannabis, pour moi utilisé comme un médicament de l’esprit soignant le corps et l’esprit.
Je pense profondément que lorsque l’interdiction de la consommation de cannabis sera finie les rapports humains dans la société seront autres. Juste comparez la France et certains pays ayant expérimentés la « légalisation ou dépénalisation » au niveau de la violence dans la société ! Personnellement je suis pour une légalisation de toutes les drogues dans des cadres bien précis.
Commencé en Avril 2000, mon travail photo au Gabon sur l’iboga et le bwiti, j’ai découvert l’iboga et son Monde, je me suis initié en Février 2002, un jour de Saint-Valentin au cours d’un reportage photo et du tournage d’un documentaire, un autre pas de géant vers la compréhension encore plus grande du Monde dans lequel on vit. La Racine du temps ! L’iboga (sa racine) est la mère des plantes qui vous permet de Voir. Avec l’iboga vous êtes avec votre ADN dans la synchronicité !
#AuxChanvreCitoyens!